Catherine Villa peint depuis plus de vingt ans. Cette psychologue, qui a exercé jusqu’en 1996, a utilisé durant sa carrière les techniques du dessin et de la peinture pour communiquer, aider et libérer l’expression d’adolescents atteints de troubles du comportement et non lecteurs de surcroît. Elle a suivi de nombreux stages de perfectionnement dans l’art pictural et, poussée par ses professeurs des beaux arts, elle a un jour franchi le cap : « J’ai décidé d’abandonner ma profession pour devenir professionnelle en 2000. Je représente la France dans de nombreuses expositions à Madère, Florence j’expose en Italie, en Chine et prochainement à Moscou. »
Au départ, l’aquarelle était sa technique favorite, elle en a exploré toutes les facettes, la technique humide retenant tout particulièrement son attention. Puis, elle évoluera tout naturellement vers l’huile et l’acrylique, en pulvérisant les pigments et en superposant de fin glacis.
Très influencée par l’œuvre de ZAO WOU-KI et TCHU TEH-CHUN, elle tente de capturer l’irisation de la lumière aux limites de l’infini. La magie des pigments et des encres pulvérisées, bougeant dans l’eau ou dans l’huile, laissent apparaître parfois, un bateau, un paysage ou un visage.
Elle cherche l’invisible, à travers les vibrations des couleurs et la simplification des formes, pour faire place à l’imaginaire et au rêve. Son passé de psychologue rejaillit dans ses œuvres. Ses tableaux sont comme des êtres humains. Ils s’élaborent en couches successives comme des histoires superposées. Chaque lavis laisse entrevoir le précédent. Par endroit, des fractures apparaissent pour laisser passer la lumière ou l’ombre .
Catherine VILLA se plaît à dire que « la peinture est un voyage. C’est un art qui vous transporte. Il est tout entier fait d’émotions. Il se passe quelque chose quand l’émotion du peintre rencontre celle du spectateur. La peinture est ainsi un dialogue entre l’artiste et celui qui regarde.
A quoi sert l’Art? A nous donner la brève mais fulgurante illusion de voir s’ouvrir un camélia en ouvrant dans le temps une brèche émotionnelle qui semble irréductible à la logique animale.
Que fait l’Art pour nous? Il met en forme et rend visibles nos émotions et, ce faisant, leur appose ce cachet d’éternité que portent toutes les oeuvres. »
Catherine sculpte aussi…